La souffrance englobe l’expérience douloureuse et ses répercussions sur l’être-au-monde. On y retrouve l’association du corps et du psychique, dans un vécu de mal-être ressenti.
Ce mal-être a des répercussions sur l'image de soi (dégradée), la confiance en soi (dévalorisée), le rejet de son corps, un sentiment d'être différent, et des carences affectives.
Notre pensée s'associe à la culpabilité, aux remords et aux regrets. Lorsqu'elle se met en marche, elle ressasse, rumine et fait souffrir.
Lorsque la raison ne peut plus comprendre, elle se révolte contre l’injustice, cherchant vainement la cause, le sens.
Pour pouvoir adhérer à ce qui nous est imposé par l’existence. L’hypnose intervient à cette étape.
L’hypnose révèle l’existence de deux modes d’attention: le conscient, la pensée et l'inconscient, les sens, l'imaginaire.
Le mode où la pensée répète le même discours et pose les mêmes questions nous est bien connu. Il mène à l’anxiété. Il veut tout contrôler, s'épuise. Ce mode est restreint.
Il rencontre l’impuissance et les peurs qui l’accompagnent.
L’autre mode est élargi. Il prend tout en compte et se laisse porter par la réalité sans s’y opposer. Ce mode est sensoriel. La pensée est mise en veille. La place est libre pour ressentir puis agir. C’est là que se situent les ressources, l’imaginaire et la création
Pour sortir d’une souffrance, d’une obsession, il faut faire preuve d’imagination et passer à l’action. L’hypnose permet cet exercice, entre autres, par la visualisation anticipée d’un changement souhaité.
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